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En 2017, 76 % des internautes français ont utilisé au moins un réseau social au cours du mois précédent, selon une étude Harris Interactive. C’est dire l’importance considérable que ces plates-formes ont pris dans nos habitudes.
Sur le podium des réseaux les plus plébiscités, Facebook reste le leader incontesté. Derrière, Youtube et Twitter occupent les deuxième et troisième places. Instagram, en quatrième position, est incontestablement le réseau social qui monte. Racheté en 2012 par Facebook, il démontre l’émergence de nouveaux usages qui normalisent le paysage social media hexagonal.
Lancées initialement par Snapchat, les “stories” – ces juxtapositions de vidéos, de photos et de textes d’une durée de vie maximale de 24 heures – ont envahi les écrans. Aujourd’hui, elles sont présentes sur Instagram et le Messenger de Facebook. Nul doute que ces formats envahiront prochainement d’autres plates-formes sociales.
Leur particularités ? Proposer un moyen d’expression qui renouvelle le storytelling digital en mélangeant photos, textes et surtout courtes vidéos qui permettent non seulement de booster l’engagement de l’audience mais aussi de faire passer des messages. Autre avantage : le créateur de la story est en mesure de voir qui l’a consultée. Et les marques ne s’y trompent pas : les stories sponsorisées sont de plus en plus nombreuses sur des plates-formes comme Instagram.
On le pressentait depuis le début des années 2010 avec la généralisation des smartphones, “mobile first” n’est plus un vain mot. À titre d’exemple, plus de 87 % des utilisateurs de Facebook* y accèdent via leur téléphone. Une tendance qui force les marques à innover dans les formats de leurs contenus.
Les courtes vidéos (moins d’une minute) sous-titrées ou scriptées sont de plus en plus plébiscitées par les médias (exemple : Brut ) mais aussi par les marques. Et les algorithmes de visibilité privilégient de plus en plus ce type de contenus particulièrement engageants et faciles à consommer sur des smartphones dont les écrans sont de plus en plus grands.
Depuis quelques années, la concurrence entre les différents réseaux sociaux semble s’être apaisée. Chacun occupe un usage ou une cible bien précise. La photo avec Instagram, le BtoB avec LinkedIn, le chat avec Whatsapp ou Messenger et l’information chaude avec Twitter. Facebook quant à lui occupe la position de “passeport digital” même s’il est en perte de vitesse chez les jeunes.
Mais cette verticalisation sera-t-elle durable ? Rien n’est moins sûr lorsqu’on voit Twitter se “facebookiser” en étendant sa légendaire limite de 140 à 280 caractères. Facebook et Instagram, quant eux, intègrent les stories créées initialement par Snapchat. Et Linkedin propose désormais un chat ressemblant fortement aux débuts du Messenger de Facebook. Encore une fois, les usages semblent de plus en plus converger, ce qui forcément ravivera tôt ou tard la concurrence. Pas sûr que certains n’y laissent pas des plumes…
Ah qu’il est loin le temps où il suffisait d’ouvrir une page entreprise gratuite pour partager ses articles avec sa communauté ! Cette époque est définitivement révolue. Après quelques années à rechercher leur modèle économique – et, accessoirement, à laisser les annonceurs se constituer une large communauté de fans –, les réseaux sociaux font désormais payer l’accès aux socionautes via le sponsoring. La portée naturelle des posts est de plus en plus réduite.
L’engagement aurait été divisé par quatre selon une étude réalisée par Filip Struhàrik, un journaliste slovaque spécialisé dans le social media. Et certaines plates-formes comme Facebook envisageraient carrément d’exclure les posts organiques de leur fil d’actualités ! Une situation contre laquelle, malheureusement, les ETI ne peuvent rien. D’où l’intérêt d’être au fait de ces évolutions, d’envisager des budgets de sponsoring dans toute campagne digitale et surtout d’anticiper les potentiels changements en ne misant pas tout sur les réseaux sociaux.
Combien d’entreprises mettent en place des stratégies digitales sans impliquer leurs commerciaux ? Encore beaucoup trop ! Pourtant l’idée du social selling fait de plus en plus son chemin et avec elle celle de l’advocacy marketing. Le principe ? Faciliter le partage des contenus de marque sur les réseaux sociaux à travers les comptes personnels des différents ambassadeurs. Ces ambassadeurs peuvent bien sûr être vos collaborateurs mais aussi des clients, fournisseurs ou influenceurs.
L’idée derrière cette stratégie est à la fois de mobiliser une communauté mais aussi de contourner la fameuse limitation de la portée organique des posts. Et pour cela, de plus en plus d’outils se développent pour automatiser la diffusion de vos contenus et faciliter l’engagement de vos ambassadeurs. On peut citer notamment Socially Map ou Nukesuite.
Alors, plus que jamais, anticipons les nouveaux usages des réseaux sociaux pour ne pas être pris au dépourvu.
*Etude Hootsuite / We are social 2017 – Extraits des datas Facebook Août 2017
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12 Déc 2024
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