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Pour ceux qui ne connaîtraient pas encore l’utilité d’un CMS (Content Management System), il s’agit d’un logiciel de gestion de contenus regroupant des modules permettant de concevoir, créer, gérer et mettre à jour des sites Web ou encore des applications mobiles de manière dynamique. Pour être défini comme un CMS, il est nécessaire que le logiciel puisse être utilisé simultanément par plusieurs individus, pouvoir gérer la forme ainsi que le contenu séparément et permettre la publication et l’édition de contenus de tous formats : textes, photos, vidéos, formulaires.
Les CMS proposent aussi la structuration de tous les contenus d’un site web, en passant par la création de pages, d’articles, de catégories… De nos jours, WordPress, Drupal et Joomla sont sans doute les CMS les plus connus et le plus utilisés. Cependant, je vais vous expliquer dans cet article pourquoi ce n’est pas forcément la meilleure solution pour votre prochain site web.
Un HeadLess CMS signifie que le CMS n’est pas directement relié à la partie front-office de votre site web. Il va tout simplement agir comme un back-office indépendant, qui vous propose une API. Celle-ci permet ensuite d’afficher votre contenu sur les diverses formes de supports web ou mobile. Pour rappel, une API est l’acronyme de « Application Programming Interface » qui se traduit en français par interface de programmation. Une API permet à des applications informatiques de communiquer entre elles et de s’échanger mutuellement des informations ou services.
Avec le CMS headless, les développeurs peuvent tout simplement dissocier la gestion de contenu de la couche de présentation. Si l’on prend le terme headless au mot, « head » représente la couche de présentation appelée front-end et « body » le système de gestion de contenu. Nous allons donc retirer ou couper la tête du corps, d’où le nom de headless. Finalement, il ne nous restera plus que du contenu « brut » auquel nous allons accéder grâce à l’API.
Et le front-end dans tout ça me direz-vous ? Eh bien, comme nous n’avons désormais plus de front-end par défaut, nous sommes libres de créer autant de « têtes » que nous le souhaitons. Ce qui nous permettra par la suite de multiplier les appels de contenus de notre back-office.
Parlons maintenant de deux CMS que j’ai personnellement essayés : ContentFul et Forestry.
En ce qui concerne ContentFul, ce qui m’a le plus conquis est la ressemblance avec ses principaux concurrents comme WordPress. J’en suis sûr : vous serez sûrement moins perdus en passant sur ce genre de CMS headless. Vous y retrouverez la possibilité de rajouter des pages, créer des templates, ajouter des nouvelles catégories… et j’en passe.
Contentful utilise plusieurs CDN (Content Delivery Network) présents dans le monde entier. Cela signifie que le contenu est délivré très rapidement aux clients distants géographiquement avec la même expérience. Contentful s’appuie aussi sur quatre API différentes : le management de contenus, la livraison de contenus, la prévisualisation du contenu en ligne et la gestion des images. L’utilisation des API permet un meilleur contrôle et une meilleure gestion du contenu proposé. Ainsi, Contentful permet aux développeurs de travailler avec plus de flexibilité. Il assure également une livraison de contenu de manière sécurisée, rapide et fiable sur les différents canaux de distribution.
Forestry, quant à lui, est un CMS soutenu par Git. Grâce à cela, les développeurs et les éditeurs peuvent désormais utiliser le même flux de travail et le même ensemble d’outils. De manière générale, vos données sont stockées sur une base de données dans un cloud, mais avec Forestry, toutes vos informations seront stockées sur votre dépôt Git.
Pour avoir eu l’occasion de travailler avec Forestry, l’utilisation d’un générateur de site statique possède plusieurs avantages. D’abord, la rapidité : les sites statiques ne nécessitent pas une configuration de serveur compliquée pour permettre le rendu dynamique des pages. Vos sites se téléchargeront plus rapidement pour les visiteurs et pourront gérer des volumes de trafic plus importants.
Ensuite, le déploiement : comme la base de code est étroitement liée au site web, cela signifie que les développeurs peuvent travailler localement sur les modifications du site, puis les pousser ensuite vers Git et les déployer automatiquement en production. Enfin, la personnalisation : l’interface du back-office est personnalisable. C’est au développeur de la customiser en fonction des besoins du client. Cela permettra de simplifier son utilisation.
Avec l’arrivée de ces nouvelles technologies de CMS Headless, il est possible de s’orienter vers un développement plus « green ». Vous ne retrouverez que les fonctionnalités principales sur les headless CMS. Leur utilisation est plus minimaliste que leurs gros – et gourmands – concurrents. Ce qui peut s’avérer un avantage si l’on souhaite alléger son site Web en évitant d’utiliser des fonctionnalités superflues. Car oui, ces outils sont beaucoup moins énergivores que leurs concurrents, WordPress Joomla ou Drupal.
En y ajoutant un hébergement écologique, vous aurez le starter pack idéal pour développer un site web green !
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12 Déc 2024
Digital Marketing
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