La ressource pour aller plus loin
Expertise éditoriale
Avez-vous déjà mis votre casque audio pour visualiser une vidéo de dix secondes sur Twitter ? Étant donné que la majorité des internautes regardent les séquences sans le son, il est maintenant primordial de sous-titrer les propos.
85%des vidéos Facebook sont regardées sans le son.
Ce nouvel usage change complètement le travail des spécialistes de la vidéo. Désormais, on sous-titre automatiquement dans la langue originale (en français si l’intervenant parle en français) et on traduit éventuellement dans une autre langue pour générer une piste supplémentaire de sous-titres, en anglais par exemple. Et ce n’est pas la seule conséquence.
Indispensable, le sous-titrage n’en est que plus stratégique ! Il faut donc le penser en amont du tournage de vos films. Dans certains cas, il peut faire partie intégrante de la vidéo. Par exemple, Brut joue la carte du sous-titrage en gros et gras, en en faisant un vrai élément d’habillage graphique.
Le média en ligne a bien compris que depuis que les plateformes sociales (Facebook Ads en tête) ont mis en place l’autoplay, tout a changé pour le sous-titre.
Désormais, une vidéo doit capter son spectateur en moins de deux secondes. Et on ne peut pas compter sur le son. Les premiers mots qui s’affichent prennent, de ce fait, une importance cruciale. Il convient donc de les travailler comme de véritables accroches, courtes, impactantes, originales.
Côté technique, le sous-titrage se fait en deux grandes étapes :
À noter que YouTube permet d’automatiser ces étapes, mais cela n’est pas sans erreurs. L’humain a encore un peu de boulot avant que les robots rédacteurs ne le remplacent !
Deux possibilités s’offrent à nous pour livrer les sous-titres d’une vidéo :
La deuxième option est largement préférable car les players vidéos des différents réseaux sociaux fonctionnent de la manière suivante :
Un fichier SRT, ça ressemble à ça – oui, c’est moche :
Cela comprend des timecodes et du texte. Et c’est tout ! En gros, cela dit au player : à 5 sec et 897 millièmes, tu affiches le sous-titre “Avec OPnGo, vous pouvez payer votre stationnement dans la rue” et tu arrêtes de l’afficher à 7 sec et 960 millièmes. Et ainsi de suite…
Pour la transcription, pas de magie, il faut le faire à la main : écouter la vidéo et saisir le texte dans un fichier. Bien sûr, on ne retranscrit pas les les “euh”, “ah”, “donc”, “alors”… Ne pas oublier que les sous-titres sont voués à être lus, ils doivent donc être débarrassés de toute information superflue.
À l’oral, les formulations ne sont pas forcément grammaticalement correctes. Il peut donc être tentant d’adapter une phrase dite par un interlocuteur. C’est possible, bien sûr, mais il faut essayer de rester le plus proche possible de la formulation orale. On évite par exemple d’inverser l’ordre d’une phrase. Les sous-titres sont là pour retranscrire le plus fidèlement possible la parole, il ne s’agit pas d’un exercice stylistique.
Étape éditoriale, technique et stratégique, le sous-titrage ne peut plus être négligé lors de la production de vos vidéos. Il devient indispensable pour que les spectateurs de vos vidéos ne perdent pas d’information lors d’un visionnage sans son, sur mobile ou au bureau !
La ressource pour aller plus loin
12 Déc 2024
Digital Marketing
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